Yakushima deuxième jour.
Soleil voilé, nous restons au niveau de la mer.
L'ile est entourée d'une unique route qui dessert les minuscules bourgades côtières, au milieu, La montagne inhabitée. un bus y fait des aller retour car une petite partie de la route est si étroite qu’il fait demi tour et repart dans l'autre sens.
Sur cette frange quelques petites exploitations agricoles, rizière, vergers, potagers semblent disparaitre dans la forêt, toujours aussi luxuriante mais avec des essences différentes, qui arrive parfois jusqu'en bordure de mer. On y reconnait, version géante, beaucoup de nos plantes d’intérieur.
Il y a des mikans, une sorte d'orange délicieuse qui est cultivée au Japon, des mangues, des papayes, des racines de lotus, des bananes et même des oignons... Et une mixture verte inconnue servie chaude dans une feuille de banian (?) à se damner tellement c'est bon.
Tout autour de l'ile surgissent des sources chaudes, onsen, aménagées pour le bain souvent dans l'enceinte de bains couverts mais aussi en plein air face à l'océan.
Nous sommes arrivés tôt et avons eu tout le temps de profiter d'une baignoire pour nous tout seuls aussi longtemps que nous en avons eu envie.
Au bord de certaines plages et en particulier à l'embouchure de la rivière Kuriogawa (kawa, gawa veut dire rivière) se trouvent des lieux de ponte pour les tortues. nous n'avons pas vu de tortue mais des coraux échoués -il y a des récifs de corail au large-, et nous en avons ramenés quelques un.